Dans un futur parallèle les nouvelles technologies ont envahi notre quotidien et notre corps. En les adoptant l’humain est devenu une victime consentante de sa domination. Que ce soit en amour, en amitié ou au travail, les tares et la beauté de l’humain se perpétuent avec des conséquences inédites à la portée dangereuses. Nous sommes toujours aussi fous, dangereux, désespérés avec en notre possession de puissants outils. Malheureusement le virtuel ne remplacera pas notre peine.
Difficile pour moi d’aborder cette série sous le format classique de l’article. Je tiens d’abord à répondre au titre avant de proposer une critique sous la forme d’une sélection d’épisode. Cette série m’a autant bouleversée qu’elle m’a questionnée. Je suis étonnée lorsque Black Mirror est considérée comme un avertissement ou une mise en garde sur les dérives de notre dépendance envers la nouvelle technologie. Honnêtement qui irait contredire un discours aussi extrême ? Pris sous cette angle il est évident que les progrès mêlés à la soumission des utilisateurs seront désastreux. Pour ma part Black Mirror est remarquable non pas comme une alerte mais comme démonstration de la permanence de la complexité humaine. En le prenant sous le prisme de ce miroir tendu aux spectateurs la série se dévore comme un bon zombie. Je suis moi même consternée par la stupidité actuelle de la tendance à l’assistanat via toutes les applications pour nous aider à vivre notre vie. Oubliez cet aspect donneur de leçon et Black Mirror devient une expérience, parfois inégale, à vivre. A la manoeuvre Charlie Brooker auteur satirique, chroniqueur et présentateur. Un habitué de la télévision anglaise qui a baladé son cynisme dans de nombreux Panel Show. Il a lui-même présenté NewsWipe, GamesWipe, ScreenWipe et You Have Been Watching des émissions qui décortiquent le divertissement, la télévision et l’actualité avec pessimisme et férocité. Black Mirror est sa 3ème série après Nathan Barley co-écrite avec Chris Morris et l’excellent Dead Set avec son cruel parallèle entre la figure du zombie et la télé-réalité.
J’estime que pour pleinement apprécier Black Mirror il faut se lancer sans renseignement voire éviter les synopsis, même les plus courts. J’essaye au maximum de ne rien gâcher, malgré mes précautions et si vous comptez la voir je vous conseille d’arrêter ici votre lecture.
Retour sur Image
(La mémoire dans le cou)

La population a massivement adopté une puce implantée dans la nuque qui conserve tous les souvenirs et permet de les revoir ou de les diffuser n’importe quand et à n’importe qui. Liam Foxwell (Toby Kebbell) retourne à l’improviste chez lui après un entretien d’embauche. Il y retrouve sa femme et une poignée d’amis pour un dîner. Persuadé d’avoir échoué à son rendez-vous professionnel il se repasse la rencontre et en profite pour jeter un oeil à la soirée. Il découvre alors l’expression de sa femme (Jodie Whittaker) à son arrivée et sa discussion animée avec un ami (Tom Cullen). Dans le doute d’un possible adultère la puce sera sa meilleure alliée pour sonder les souvenirs et les intentions de ceux dont il se méfie désormais.
Conserver à jamais sa vie dans un petit objet connecté à votre mémoire pourrait être un rêve. Revoir à tout moment ce qui nous a ému, enthousiasmé et analysé les échecs pour mieux les surmontés se révèlent en apparence anodin. Nous vivons déjà avec nos souvenirs qui sont invoqués à notre demande quand ils nous submergent. Alimentée par la jalousie cette aide est vectrice aussi de paranoïa et de violence. Par sa permanence et son exactitude le souvenir conserve la fraîcheur du présent et avec elle des blessures toujours aussi vives et l’obsession de les décortiquer image par image. Malgré une grande imagination l’histoire est touchante par la simplicité des sentiments qu’il invoque. L’effondrement d’une vie que l’on pensait réussie se vit toujours avec violence, quelque soit l’outil à notre disposition, l’amour use les hommes mentalement et physiquement. Dans le futur les histoires d’A finissent toujours aussi mal. Toby Kebbell illustre parfaitement la détresse de l’homme qui succombe à son chagrin quand Jodie Whittaker mêle la frustration de son personnage à la peur de s’y confronter.
Ecrit par Jesse Armstrong. Réalisé par Brian Welsh. Avec Toby Kebbell, Jodie Whittaker et Tom Cullen. S1.E3
Bientôt de Retour
(Le retour de l’être aimé)

A peine installés dans leur maison à la campagne Ash (Domhnall Gleeson) se tue en voiture laissant Martha (Hayley Atwell) inconsolable. A l’enterrement une amie lui conseille un logiciel le temps de gérer son deuil. Grâce à l’historique internet et mobile Martha entame une dernière conversation virtuelle avec Ash mais les adieux sont difficiles, quitter une nouvelle fois l’amour de sa vie est une déchirure.
Cet épisode est une grande claque, j’ai pleuré tout le long. La charge émotionnelle portée par les acteurs atteint sans peine le spectateur par sa vérité. Malgré une technologie trop évoluée pour être envisagé dans un futur proche les déchirements de Martha restent au fond les mêmes que l’humain de 2017 dont le seul vestige est le souvenir matériel et mémoriel. Charlie Brooker explore admirablement l’immense douleur inhérente à la solution adoptée. En particulier lors d’une scène au bord d’une falaise qui illustre brillamment la perversité de la situation et paradoxalement éloigne une résolution saine. En confinant l’intrigue à une maison vide et isolée la tension s’installe grâce à cette nouvelle science et donc aux comportements imprévisible qu’elle pourrait déclencher. Hayley Atwell est une boule de détresse à l’espoir fou qu’elle rend compréhensible. Balançant entre une figure douce et inquiétante Domhnall Gleeson saisit l’ambiguïté de sa présence avec finesse, ce qui le rend si réaliste.
Ecrit par Charlie Brooker. Réalisé par Owen Harris. Avec Hayley Atwell et Domhnall Gleeson. S2.E1
Chute Libre
(Notez-moi ! Notez-moi ! Notez-moi !)

Lacie (Bryce Dallas Howard) est a deux doigts d’obtenir l’appartement idéal dans une résidence chic et calme. Elle est adorable, généreuse avec ses étoiles et agréable pour tous ceux qui croisent son chemin. En toute logique sa notation à dépassé le 4. Elle convoite le 4,5, le sésame pour accéder au meilleurs services et aux meilleures aides : santé, réduction de loyer, beaux quartiers, jobs de rêve… Admirative de son amie d’enfance Naomi (Alice Eve) notée à 4,6 elle rêve de reprendre contact avec elle. Et c’est chose faite, sur les conseils d’un expert en cotation elle publie un cliché personnalisé qui trouve un écho favorable. Après des années d’effort Lacie est enfin aux portes de la haute société.
Chute Libre est une merveille hypnotisante et pour tout dire mon épisode préféré. Là encore la technique nous parait encore lointaine mais elle reflète si bien notre obsession de coller aux règles de la société, de correspondre à l’image parfaite inventé par d’autres ou le culte de l’image jolie au point d’être dépersonnalisée envahit notre quotidien. Au point que dans cet épisode la notation des individus influe sur leur vie professionnel et intime. Rashida Jones et Mike Schur invente pour cela un monde abouti avec sa propre logique, où tout est régit par la popularité sans lésiner sur les conséquences dramatiques qu’une mauvaise note peut engendrer. Comme l’asocial le cancre de la bonne conduite est relégué dans l’indifférence et la misère. Les auteurs ont malicieusement pioché dans notre époque la tendance à produire sur les blogs et les réseaux sociaux des images parfaites, douces et vectrice de bonne humeur où la simplicité est tout sauf spontanée. Même le monde a pris des allures de filtre Instagram. Bryce Dallas Howard est une évidence. Elle rayonne de superficialité et de bonne volonté, on ne peut que compatir à sa discipline et la souffrance que l’on devine malgré son refus d’admettre toute l’absurdité de ce nouveau monde. Cherry Jones apporte un souffle de rebelion bienveillante qui rappelle que l’on peut vivre sans tricher si on est près à assumer. Chute Libre a parfaitement compris la violence de notre société actuelle où la différence cultivée n’est souvent vu que comme une provocation ou un trouble à l’ordre établi.
Ecrit par Rashida Jones et Mike Schur d’après une histoire de Charlie Brooker. Réalisé par Joe Wright. Avec Bryce Dallas Howard, Alice Eve, Cherry Jones… S3.E1
La Chasse
(Le jour de la marmotte démoniaque)

Une jeune femme se réveille dans une chambre. Assaillie par la douleur et vêtue d’un survêtement fatiguée elle promène ses yeux cernés sur des médicaments répandus sur le sol d’une maison vide. Un symbole étrange est affichée sur les écrans. Perdue elle se raccroche à la photo d’une petite fille qu’elle pense être la sienne. Elle appelle à l’aide mais personne ne lui répond. Des badauds s’arrêtent, les voisins sont à leur fenêtre, tous ont leur portable en main et la filment. Soudain un homme débarque et ouvre le feu sur elle.
La Chasse est un épisode aussi prenant qu’éprouvant. La recherche d’une réponse est étroitement associé à nos bas instincts. On en vient à s’interroger sur notre propre réaction face à ça et si nous sommes suffisamment forts pour lutter contre ces dérives. La fine séparation entre deux notions théoriquement différentes et pourtant souvent associées est ici brutalement illustrée. Elle rend compte du mariage malsain entre le spectacle et la satisfaction d’être du bon côté. Bien qu’extrême dans son choix Brooker nous interroge sur l’extension de l’empathie et de la colère que la technologie assouvit sans jamais se fatiguer, sans jamais se remettre en cause. L’interprétation de Michael Smiley retranscrit toute la perversité quand Lenora Crichlow témoigne d’une douleur physique et mentale insupportable pour elle et le spectateur.
Ecrit par Charlie Brooker. Réalisé par Carl Tibbets. Avec Lenora Crichlow, Tuppence Middleton et Michael Smiley. S2.E2
Tais-toi et Danse
(Nous sommes légion, nous sommes la ligue des justiciers)

Le net est une traque infinie et un cercle vicieux pour quiconque tombe dans les filets d’une organisation inconnue et vraisemblablement puissante. A chaque faute une réponse forte. Alors que le jeune Kenny (Alex Lawther) pense profiter d’une vidéo pornographique un virus prend le contrôle de sa webcam. Il doit obéir aux ordres dans le temps imparti sous peine de voir la vidéo de ses plaisirs solitaires publiée sur le net. Avec seulement des sms lapidaires il est guidé pour une livraison mystérieuse et rencontre d’autres victimes en chemin. Tous semblent contribuer à la réalisation d’un gros coup selon un schéma apparemment très bien organisé. Lorsqu’il pense s’être acquitté de sa tâche il fait la rencontre de Hector (Jerome Flynn) avec qui il est forcé de faire équipe…
L’épisode le plus glaçant par sa contemporanéité. C’est un véritable thriller où les ingrédients viennent de notre réalité. Des histoires de ce genre et bien réels ont été amplifiées. Brooker explore encore le jusqu’au-boutisme de cette nouvelle tendance à faire justice soit-même. Et ou l’injustice, le respect de la loi et la morale se confondent. L’intelligence de la conclusion est de s’attacher à la nature même de l’homme. Chacun a sûrement du se poser la question des conséquences et des vies gâchées par de telles manœuvres. Ainsi toute situation extrême présentée ici est plausible. Pour nous comme pour les personnages le désarroi et l’angoisse ne laisse pas de place à la clarté, l’issue est brutale et définitive. Alex Lawther retranscrit très bien la perte totale de contrôle, où il sait que sa vie a désormais changé et la tranquillité l’a quitté. Au contraire Jerome Flynn tente au contraire d’incarner une figure stable, presque paternel. Il semble plus optimiste quand à la conclusion de cette mission, il a de toute façon trop à perdre…
Ecrit par Will Bridges et Charlie Brooker. Réalisé par James Watkins. Avec Alex Lawther, Jerome Flynn… S3.E3
San Junipero
(Le paradis sur terre)

A San Junipero les âmes se soignent, les corps s’oublient. Entre une ville festive et une plage apaisante Yorkie (Mackenzie Davis) oublie tout, même sa timidité lorsqu’elle croise le chemin de Kelly (Gugu Mbatha-Raw) une femme lumineuse qui s’assume dans une garde-robe exubérante. Yorkie est une jeune fille à la vie et au destin déjà tracé et sans surprise. Kelly respire la jouissance, elle aime les hommes, les femmes et la nuit. La rencontre improbable abouti à une remise en cause bouleversante. A San Junipero le temps s’arrête, si vous le décidez…
Comme tout enfant et adolescent nous nous sommes inventés des lieux où la réalité est écartée au profit de nos désirs les plus fous. Être soi tout le temps, sans incidence sur sa vie et l’entourage et sans le jugement des autres. Vivre une vie sans contrainte et sans malheur n’évite pas à nos protagonistes un questionnement douloureux qui convoquent les souvenirs et les promesses. Et vous, vous iriez à San Junipero ?
Ecrit par Charlie Brooker. Réalisé par Owen Harris. Avec Mackenzie Davis, Gugu Mbatha-Raw…
Playtest
(Life Over)

Voulant fuir le foyer familial et le silence qui s’y est abattu Cooper (Wyatt Russell) entame un tour du monde. Arrivé à Londres il constate qu’il n’a plus les moyens de voyager. Il rencontre dans un pub Sonja (Hannah John-Kamen) journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies avec qui il passe la nuit. Cooper découvre une annonce pour expérimenter un jeu-vidéo horrifique en réalité virtuel installé dans le système neuronal via une puce. Sonja y voit l’occasion inespérée d’obtenir des informations sur la nouvelle création du maître du genre Shou Saito (Ken Yamamura). Le jeu est donc présent dans l’esprit de Cooper, les personnages et les évènements sont ainsi personnalisés pour jouer avec les propres peurs du joueur.
Playtest est un thriller où les non-dits, les reproches et les regrets teintent le suspens de tristesse. Cooper fuit, laisse sa douleur derrière lui et se retrouve au pied du mur contraint de jouer avec pour pouvoir les rejoindre et les affronter. Cooper veut retrouver la folie, l’inattendue et l’insouciance qu’il semble avoir perdu. Cet épisode est une métaphore du refoulement, qui arrivé à son maximum ressurgit sous la formes de troubles cognitifs où le ressenti et la réalité prennent des voix opposé au grand désespoir du sujet perdu entre ce qu’il pense être, ce qu’il est et ce qu’il veut être. Le résultat est d’autant plus frappant que Cooper apparait au début comme j’menfoutiste pour devenir une figure pathétique dans le sens dramatique du terme.
Ecrit par Charlie Brooker. Réalisé par Dan Trachtenberg. Avec Wyatt Russell, Hannah John-Kamen, Wunmi Mosaku, Ken Yamamura… S3E2
Haine Virtuelle
(Haters gonna kill)

Jo Powers (Elizabeth Berrington) est la cible des réseaux sociaux après un article à charge contre une militante handicapée. Le lendemain de la publication elle est retrouvée morte dans son bureau saccagée dans ce qui semble être un brutal assassinat. L’enquêtrice Karin Parke (Kelly Macdonald) et son associé Nick Shelton (Joe Armstrong) suspectent le mari. La nouvelle adjointe Blue Colson (Faye Marsay) évoque une autre piste, celle d’un crime lié au lynchage de la journaliste sur les réseaux sociaux. Son intuition est confirmée lorsqu’un rappeur ayant choqué le public après avoir insulté un de ces fans meurt dans les mêmes circonstances. Là encore la mort est soudaine, violente mais ni l’arme ni le meurtrier n’apparaissent dans les investigations. Les inspecteurs semblent faire face à un procédé nouveau, invisible et terriblement efficace.
Avec cet épisode j’ai éprouvé une grande passion pour la 1ère partie jusqu’à suivre la fin avec frustration, non pas à cause des révélations (à part la toute dernière scène) mais pour l’écriture des deux personnages principaux Karin Parke et Blue Colson. La société décrite ici est visuellement familière à la notre jusqu’à l’irruption de nouvelles technologies développées et très répandues. L’enquête se porte à la fois sur les réseaux-sociaux, les victimes et les nouvelles cibles ainsi que sur l’entreprise en charge du dispositif mis en cause. Sauf que pour arriver à un tel niveau de développement de nombreuses années ont du s’écouler depuis notre époque d’où ma frustration de voir l’inspectrice principale Parke prendre avec ironie et mépris les demandes d’orienter les recherches vers ces technologies. Pour quelqu’un à ce poste c’est juste de la connerie. Sans compter qu’elle assez peu investie, comme spectatrice de sa propre enquête. A l’inverse Blue Colson est parfaitement intégrée à ce nouveau monde sauf qu’elle affiche les tics des flics nerds à savoir qu’elle est la seule à tout comprendre à tout trouver en tapotant sur son portable en multipliant les « Shit ». L’affaire m’a passionné par son point de départ si réaliste et le tournant fou et pourtant plausible. Mais l’enquête à un je ne sais quoi de ridicule qui freine mon enthousiasme malgré un excellent twist, glaçant à souhait ! Heureusement Benedict Wong et Joe Armstrong sauvent le casting.
Ecrit par Charlie Brooker. Réalisé par James Hawes. Avec Kelly Macdonald, Faye Marsay, Benedict Wong, Jonas Karlsson, Joe Armstrong… S3.E6
15 Millions de Mérites
(Le désespoir a un talent)

Dans un monde où le divertissement est roi et a envahi chaque espace les habitants de cet espace confiné pédalent toute la journée pour emmagasiner des mérites, une monnaie virtuelle avec laquelle ils achètent de la nourriture, du dentifrice ou des moments de tranquillité. Tous cherchent à atteindre les 15 millions de mérites pour enfin sortir de la grisaille et tenter sa chance devant le jury de Hot-Shot, le télé-crochet à la recherche de nouveaux talents.
Ma grande déception a commencé par beaucoup d’intérêt pour un univers monté de toute pièce. La critique est centrée sur le divertissement et son hypocrisie. Les fausses promesses de médias qui se noient dans la publicité et où les contenus s’alignent sur les impératifs financiers. Il y a ceux qui rêvent d’être célèbre, d’autres de démontrer leur talent et d’autres choisissent la solution facile même si elle est dégradante. Venant de Charlie Brooker le début sur l’aliénation aux écrans et l’impossible confrontation entre l’ordre établi et la sincérité est alléchant. Sauf que ce monde factice pour ces protagonistes finit par le devenir pour nous spectateurs. J’ai comme l’impression que l’ambition de construire un échantillon de ce monde déglingué a été abandonnée au profit d’une histoire sentimentale classique et finalement assez prévisible. Ce n’est pas forcément raté mais l’ennui gagne lorsque l’on réalise que le scénario s’éloigne de l’exploration d’un monde si intriguant.
Ecrit par Charlie Brooker et Kanak Huq. Réalisé par Euros Lyn. Avec Daniel Kaluuya, Jessica Brown Findlay, Rupert Everett, Julia Davis, Ashley Thomas… S1.E2
Black Mirror : Saison 1 – 3 épisodes ; Saison 2 – 3 épisodes ; Saison 3 – 6 épisodes. Un épisode spécial Noël. Diffusée sur Channel 4 et maintenant sur Netflix. (2011 – ).
Une des meilleures séries qui existe !
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Et celle qui se renouvelle le mieux avec sa folle imagination !
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Comme tu le sais, j’aimerais regarder Black Mirror, le sujet m’intéresse et j’en ai entendu beaucoup de bien (notamment ce fameux épisode avec Bryce Dallas Howard, tout le monde en parle !).
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Cette fille est magnifique dans tous les sens du terme. Le thème et la forme sont fascinants et inquiétants à la fois, c’est si beau et énervant. Après avoir vu le 1er épisode j’étais traumatisée du coup j’ai attendu un peu moins d’un an pour continuer XD Mais franchement c’est une grosse claque !
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J’adore Black Mirror. J’adore son format qui me fait penser à la sacro-sainte 4ème dimension (1 épisode= 1 court-métrage). J’adore à quel point elle est souvent cruelle parce que tellement proche de la réalité (le premier épisode avec le 1er ministre et le cochon à l’époque où des affaires proches étaient en cours au RU ou l’épisode Chute Libre au moment où la Chine met en place un social network d’Etat où les citoyens sont notés). Les acteurs sont souvent absolument parfait. Et les pistes de réflexion sont effectivement hyper intéressantes. L’idée contenue dans le titre étant bien évidemment que les problèmes liés à notre technologies ne sont pas liées à elles en particulier, mais à notre utilisation, à la manière dont on finit par utiliser un instrument qui devrait nous rendre plus agiles, plus libres, en instrument de contrôle.
J’ai 3 épisodes préférés, à 2 opposés du spectre assez immense que propose Black Mirror: San Junipero qui m’a terriblement émue, et les terrifiants La chasse et Tuer sans état d’âme
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